Peter Sarstedt - Where Do You Go To (My Lovely), [1969]
Where Do You Go To (My Lovely), chanson composée et chantée par Peter Sarstedt, a été #1 pour six semaines dans les UK charts en 1969. Elle gagnait le Ivor Novello Award, avec Space Oddity de David Bowie. Elle n'atteignait que la position #70 du Billboard aux États-Unis. Les britanniques étaient friands de l'exotisme français, surtout en pleine résonnance de mai '68. Peter Sarstedt n'était pas Français (né aux Indes, il avait la citoyenneté britannique), mais sa chanson bénéficiait de cet attrait de la jeunesse du pays pour des chanteurs comme Serge Gainsbourg ou Jacques Brel, et pour tout ce qui pouvait sonner comme leur idole locale Donovan ou comme Bob Dylan. Le contexte de 1969 ne pouvait donc pas être plus favorable pour faire de cette pseudo-valse parisienne aux accents folk, un succès au UK, mais aussi un #1 dans 14 autres pays grâce à cette évocation moderne, qu'on jurerait chantée par un français, de l'archétype du Paris romantique et de la Belle Époque, qui titillait l'imaginaire des Européens et du Commonwealth, vis-à-vis la ville Lumière, vedette de l'actualité.
La chanson est à propos d'une fille appelée Marie-Claire, née dans les ruelles de Naples, qui en grandissant, est devenue membre du jet-set et qui vit maintenant à Paris. Les paroles la décrivent selon la perspective d'un ami d'enfance. Ce n'est jamais clair dans la chanson, si ils se parlent encore. Le titre suppose que la course vers la vie de jet set n'a pas apporté le bonheur ou le contentement à la pauvre napolitaine.
L'histoire se souvient de cette chanson que comme un item de plus dans la culture pop britannique de la fin des années '60 et de Peter Starstedt, elle en a retenu que cette chanson à l'interprétation particulière, souvent considérée comme un pastiche de mauvais goût de la musique de l'époque, comme les autres succès Eve of Destruction de Barry McGuire ou In the Year 2525 de Zager & Evans. (Je prépare une "mixette" avec tout ça et d'autres.) Peut-être que l'histoire changera, Where Do You Go To a été utilisée de proéminente façon par Wes Anderson dans ses films Hotel Chevalier et The Darjeeling Limited, sortis l'an passé, lui donnant un charme nouveau, remettant cette pièce à la mode, et provoquant un intérêt chez les contemporains pour la musique de Peter Sarstedt.
Pour votre agrément lors de l'écoute, voici dans l'ordre les références nommées dans la chanson : Marlene Dietrich, Zizi Jeanmaire, Balmain, Boulevard Saint-Michel, Rolling Stones, Sacha Distel, Sorbonne, Picasso, Juan-les-Pins, San-Moritz, Napoleon brandy, Aga Khan, Naples. Et appéciez aussi particulièrement ce passage :
Where Do You Go To (My Lovely), chanson composée et chantée par Peter Sarstedt, a été #1 pour six semaines dans les UK charts en 1969. Elle gagnait le Ivor Novello Award, avec Space Oddity de David Bowie. Elle n'atteignait que la position #70 du Billboard aux États-Unis. Les britanniques étaient friands de l'exotisme français, surtout en pleine résonnance de mai '68. Peter Sarstedt n'était pas Français (né aux Indes, il avait la citoyenneté britannique), mais sa chanson bénéficiait de cet attrait de la jeunesse du pays pour des chanteurs comme Serge Gainsbourg ou Jacques Brel, et pour tout ce qui pouvait sonner comme leur idole locale Donovan ou comme Bob Dylan. Le contexte de 1969 ne pouvait donc pas être plus favorable pour faire de cette pseudo-valse parisienne aux accents folk, un succès au UK, mais aussi un #1 dans 14 autres pays grâce à cette évocation moderne, qu'on jurerait chantée par un français, de l'archétype du Paris romantique et de la Belle Époque, qui titillait l'imaginaire des Européens et du Commonwealth, vis-à-vis la ville Lumière, vedette de l'actualité.
La chanson est à propos d'une fille appelée Marie-Claire, née dans les ruelles de Naples, qui en grandissant, est devenue membre du jet-set et qui vit maintenant à Paris. Les paroles la décrivent selon la perspective d'un ami d'enfance. Ce n'est jamais clair dans la chanson, si ils se parlent encore. Le titre suppose que la course vers la vie de jet set n'a pas apporté le bonheur ou le contentement à la pauvre napolitaine.
L'histoire se souvient de cette chanson que comme un item de plus dans la culture pop britannique de la fin des années '60 et de Peter Starstedt, elle en a retenu que cette chanson à l'interprétation particulière, souvent considérée comme un pastiche de mauvais goût de la musique de l'époque, comme les autres succès Eve of Destruction de Barry McGuire ou In the Year 2525 de Zager & Evans. (Je prépare une "mixette" avec tout ça et d'autres.) Peut-être que l'histoire changera, Where Do You Go To a été utilisée de proéminente façon par Wes Anderson dans ses films Hotel Chevalier et The Darjeeling Limited, sortis l'an passé, lui donnant un charme nouveau, remettant cette pièce à la mode, et provoquant un intérêt chez les contemporains pour la musique de Peter Sarstedt.
Pour votre agrément lors de l'écoute, voici dans l'ordre les références nommées dans la chanson : Marlene Dietrich, Zizi Jeanmaire, Balmain, Boulevard Saint-Michel, Rolling Stones, Sacha Distel, Sorbonne, Picasso, Juan-les-Pins, San-Moritz, Napoleon brandy, Aga Khan, Naples. Et appéciez aussi particulièrement ce passage :
"with your carefully designed topless swimsuit
you get an even suntan on your back and on your legs"
Et pensez, en plus, que Right Said Fred (I'm Too Sexy) a déjà repris cette chanson.you get an even suntan on your back and on your legs"
2 commentaire(s):
C'est fort que tu fasses une revue sur cette chanson qui se trouvait à être ma top 101 en 2007 et c'est pas une farce
iun
Ça existe pas une top 101.
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