à lire sur cyberpresse.ca
j'aimerais vos opinions. Pour ma part, un passage me gosse un peu, "Beaucoup de gens s'improvisent DJ maintenant, car la technologie le permet. Je trouve ça dommage car pour moi, un vrai DJ joue avec des vinyles."
Il me semble que j'entends cet argument depuis des années. Pourtant, les meilleurs sets que j'ai vus dans les dernières années mélangeaient la technique, les nouvelles technologies, une sélection musicale sortant de l'ordinaire et un sens du fun inné. Faque les puristes peuvent aller se rhabiller...
j"allais aussi bitcher contre les "gros noms" mentionnés dans l'article, mais je vais me retenir en vous renvoyant par contre sur cette note...
samedi 3 janvier 2009
profession: épicier...
Publié par sylv9st9r à 19:27
Catégorie(s) : Dj Célèbre, Ghis, Ma DJ Star est plus grosse que la tienne
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaire(s):
"les meilleurs sets que j'ai vus dans les dernières années"
Fallait écouter, pas juste regarder...
ah ben, je pensais que l'humour c'était comme les connections haute-vitesse, i.e. ça ne se rendait pas à Rawdon...
mais j'aurais plus dû dire "que j'ai dansés"...
ben hâte de vous voir dans 3 semaines M. Fran'cho
Ben d'accord avec toi.
Je suis moi-même un amateur de vinyle, mais faut pas charrier : un DJ c'est quelqu'un qui veut partager ses morceaux musicaux favoris dans le but de faire plaisir à un auditoire. Le format y est pour peu. Le DJ doit par contre selon moi aimer et connaître sa musique.
Un DJ c'est aussi Gregory Charles le samedi soir sur la première chaîne et c'est aussi ça : http://www.xmradio.com/bobdylan/
C'est certain que l'histoire du DJ à vinyle (provenant de l'ère disco à New-York et du dub jamaïcain) est bien charmante. Les boules disco, les soundsystem etc. Le vinyle était le format du moment. Et il y est associé fortement. C,est ce qu'on appelle faire partie de la légende. Mais ça reste une légende. La réalité est, et je le répète que ça prend un public, de la musique enregistrée par d'autres et un plaisir de partage, et un léger souci de qualité.
Au Musée d'art contemporain, à l'expo sur l'art et le rock'n'roll, il y avait une petite salle où on pilait sur des vinyles. Le malaise ressenti en les souillant de nos semelles était peut-être celui qu'on ressent quand on désacralise un vieux monument qui nous a pourtant été si cher.
Le CD devrait mourir d'ici dix ans à son tour.
Mistress Barbra, DJ Champion et Ghislain sont de petits entrepreneurs et se sont monté un trademark. Ils ont profité de la manne et c'est tant mieux pour eux. Ça ne fait pas d'eux des DJs plus hots ou des références du milieu. Les clients payent pour la marque. Une marque dure si elle devient un classique (Coca-Cola) ou si elle se diversifie, s'adapte ou innove(Cirque du Soleil). Ces DJs profitent d'une mode et ne semblent pas prêt à s'adapter.
Surtout avec le délire de Mistress, on se rend bien compte qu'à force d'exploiter leur nom, ils en oublient l'art du DJ et l'art en général et finissent parfois par devenir innocents comme le Petit Prince sur sa petite planète.
Avec la crise économique qui arrive les DJs entrepreneurs vont prendre une débarque de toute façon. Les gens vont vouloir rêver et pour pas cher. Ou se morfondre et se plaindre. La comédie musicale cabaret et le grunge seront back.
Enregistrer un commentaire