mercredi 25 février 2009
R.I.P.
Journée triste dans le milieu de la publication alternative... À cause que leur situation économique était insoutenable, les éditeurs du journal Bang Bang ont retourné l'arme contre eux, pis se sont fait sauter la version papier.
C'est encore un peu nébuleux quant au futur du magazine, il y a cet eldorado appelé web, mais les commanditaires sont toujours aussi frileux, surtout quand il est question de la marge, de l'indépendant, du sous-terrain.
J'étais du projet depuis ses débuts — mes premières publications officielles remontent à Bazooka/Motel, fanzine mené par la même équipe que Bang Bang —, faque te dire de comment je me sens triste aujourd'hui... Ouf. Hm. J'ai pas de mot.
Ils m'ont appris à avoir des deadlines, j'ai appris à ne pas les respecter; ils m'ont donné une liberté sans limites, j'en ai pourtant franchi quelques-unes; ils sont pas mal responsables de la bête de foire un peu débile que chuis devenu, pis ça, je leur en serai toujours reconnaissant.
Léo, Nelson, Patrice : mes respects & mes sincères sympathies.
Publié par Ed. à 15:26
Catégorie(s) : bang bang, crisse de crise, je me cherche une job de chroniqueur mais t'sais je rêve pas en couleur non plus, mis à mort
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