"Éole, est un roi mortel d'Éolie, ami des dieux, à qui Zeus donna la maîtrise des vents. Quand Ulysse revint de Troie, son bateau fut secoué par une violente tempête. Mais comme Éole l'aimait bien, Il lui donna une outre où Éole avait enfermé les vents contraires au voyage d'Ulysse. Malheureusement, ses compagnons voulurent voir ce qu'il y avait dans l'outre et ils l'ouvrirent, les vents s'échappèrent précipitament et se déchaînèrent en tous sens. Ils perdirent le contrôle du bateau et arrivèrent sur une île à Tinos."
- Selon L'Odyssée d'Homère
"Malgré le succès remporté par le premier appel d'offres de 1000 MW, de nombreuses critiques se sont élevées face à cette façon de procéder pour développer le potentiel éolien du Québec.
Par sa nature même, un appel d'offres permet de sélectionner le projet éolien le moins coûteux pour l'acheteur d'électricité (Hydro-Québec). Or, le projet le moins coûteux n'est pas nécessairement le plus rentable pour la société. De nombreux coûts qui ne sont pas pris en charge par le promoteur peuvent en effet affecter négativement la rentabilité globale d'un projet. C'est le cas des coûts associés à la dégradation d'un paysage, par exemple, lesquels sont assumés par l'industrie touristique ou les propriétaires de résidences qui pourraient voir la valeur de leur bien baisser. Or, afin de répondre à l'exigence du plus bas coût possible, les projets développés au Québec sont souvent situés en milieux habités, là où les routes d'accès aux sites sont déjà en place, mais aussi là où les impacts négatifs sur les paysages et sur la population sont les plus importants.
Toujours pour répondre à l'exigence du plus bas coût possible, les promoteurs n'offrent en général que des redevances très faibles aux propriétaires et aux municipalités qui accueillent ces projets, en comparaison avec les redevances offertes dans d'autres pays ou dans d'autres provinces canadiennes. Ce bas niveau de redevances renforce la perception qu'a une partie croissante de la population que le gouvernement du Québec est en train de vendre à bas prix une ressource naturelle collective et renouvelable à des intérêts étrangers en ne laissant au Québec que la plus faible part des retombées économiques.
Cette prise de conscience pousse de nombreuses municipalités, MRC ou coopératives d'agriculteurs, à vouloir se lancer dans le développement communautaire de l'éolien, afin de retirer une plus grande part de retombées potentielles de l'exploitation de la ressource. Or, encore une fois, la nature même des appels d'offre décourage la mise sur pied de projets communautaires. D'une part, aucune coopérative ou municipalité n'est en mesure de jouer à armes égales contre une multinationale dans la course au plus bas coût possible, et ce même si un projet communautaire peut être socialement plus rentable qu'un projet privé. D'autre part, même à l'intérieur du futur appel d'offres réservé aux projets communautaires (250 MW), on incite les municipalités et coopératives qui voudront décrocher un contrat avec Hydro-Québec, à se battre entre elles et à ainsi prendre des risques financiers importants qui pourraient compromettre la viabilité des projets communautaires.
Face à ce constat deux modèles de développement sont proposés par les critiques du modèle actuel : la nationalisation de l'énergie éolienne et la mise en place d'un tarif d'achat unique. Selon cette dernière formule qui a été mise de l'avant dans la plupart des pays européens, Hydro-Québec pourrait acheter toute l'énergie éolienne produite par des tiers à un coût fixe, le même pour tous les producteurs. Cette formule a l'avantage, pour un promoteur communautaire, de savoir d'avance s'il lui est possible de développer un projet rentable sans avoir à se lancer dans une course à l'issue incertaine. Pour une coopérative ou une municipalité, ceci peut faire toute la différence."
- Wikipédia : Critique du modèle québécois du développement éolien : Les appels d'offre
À l'occasion de la Fête Nationale qui s'en vient, vous lisez la dernière publication de sept de la sélection de Bodeladi des meilleurs disques québécois de la première moitié de 2008.
[Audiogram] 2008
extrait : Le Compteur
Les membres de Karkwa ont décidé ensemble, il y a quelques années, de faire du rock en français au Québec. Ils l'ont fait. Et ils ont ici atteint l'excellence. Le Volume Du Vent c'est du rock québécois réussi. C'est un groupe rock mûr, qui a trouvé et saisi le langage rock québécois autant dans la composition que dans les textes et l'accent, qui maîtrise l'énergie rock d'ici et maintenant, qui prend de et redonne à son environnement, et à son époque. Toujours atmosphérique, sombre et froide, leur musique part tantôt en tornades, tantôt en petite brise inquiétante, mais finit tôt ou tard par laisser place au calme et au soulagement. Karkwa canalisent dans leur parole et leur jeu la rage derrière leur empathie des laissés pour compte, des exploités, de sa communauté et du monde. Et ils traduisent en une musique solide et dans un mixage soigné l'hiver de leur pays, et de celui qui habite tous les êtres humains.
espace de Karkwa
label Audiogram
achat Les Anges Vagabonds - Archambault
Vidéo de Karkwa - Échapper Au Sort. Réalisation : Alexandra Myotte, Olivier Picard et David Pierrat.
Un big up à tous ces autres albums dignes d'intérêt :
Ariane Moffatt - Tous Les Sens
Bïa - Nocturno
Bivouaq - Le Synopsis De Notre Histoire
Bonjour Brumaire - De La Nature Des Foules
Catherine Major - Rose Sang
Les Dales Hawerchuk - Les Dales Hawerchuk 2
Duchess Says - Anthologie Des 3 Perchoirs
Jeune Chilly Chill - Swaggalicioso : Le Mixtape
Naïla - Compteuses d'Étoiles
Ouanani - Vote Etnik
Pas Chic Chic - Au Contraire
Renée Martel - L'Héritage
Tomas Jensen - Quelqu'un d'Autre
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