"Mais c'est dans cette façon si particulière d'écrire et de rapper que sont arrivés les premières critiques : rap de clown ou jeunes branleurs à la recherche d'une street crédibilité. Détesté ou au contraire porté au nu, TTC ne laissait déjà pas indifférent. Alors que beaucoup n'avait que le mot "rap conscient" à la bouche, ce premier maxi de TTC dynamitait les formalismes avec ingéniosité, tel un cheveu sur la soupe du rap français." 90bpm
"ok javou sp (sans pression) ma surprit sur celle la dabitude je parle contre sa musik mais la comme je suit pas un hater je reconnait!!!
personne dotre pouvait faire ce move la! personne est asser connu pour ramasser omnikrom sans se faire traiter de jalou parskil son connu!!! SP la tres bien fait!! c pas un move sans impact sa c sur outch se faire dire ke t un clown par le pionner le plu connu du rap quebec
omnicrom c dla merde mais yont compris ltime au quebec, c dla music de clown genre les 3 accords qui vendent des CD..
(...) et pour rerépeter fucking rap de clown a la fin " Blogue HipHopfranco
Rap conscient, rap absurde, rap de clown, une chose est certaine : ça dérange les puristes. TTC, Omnikrom, Black Taboo, MC LaSauce, Donzelle, Gatineau, Nul Si Découvert, et par extension, Otarie, Les Trois Accords, les Denis Drolet, MC Gilles, Numéro# et même les Lost Fingers, font soit de l'humour, de la prétention, de l'auto-dérision ou du deuxième degré, et dans l'histoire de l'art et de la musique, ça a toujours dérangé. On n'a qu'à penser aux dadaïstes, aux pataphysiciens, aux surréalistes, au théâtre absurde qui remettait en question l'existence même de l'art, ou l'existence tout court. Ça ne plaisait pas aux artistes qui étaient dans d'autres courants.
Un rapper qui s'efforce de raconter ses émotions et de raconter le vécu de son quartier dans un langage bien codé, presque dogmatique, ne peut pas comprendre qu'un hipster s'approprie le même véhicule pour se moquer et pour prétendre. Il y a pourtant un public pour chacun. Ce qui dérange, c'est que ça fait presque trente ans que le rap s'est développé dans la culture de rue afro-américaine, où l'authenticité et la virtuosité primait, et une identité forte s'y est forgée. Sauf qu'avec le temps et l'argent, le hip hop est devenue la musique populaire.
Ce n'est donc pas surprenant qu'au Québec, terreau fort d'une tradition culturelle où le courant absurde se prolonge et se réanime à chaque occasion, on voit des artistes rapper des insignifiances, pratiquer l'auto-dérision ou faire à semblant, avec brio ou non. Ça amuse et touche un certain public "en manque de non-sens" et d'ironie, et friand d'illogismes. Le rap de clown c'est une chose aussi sérieuse que le rap de rue. C'est du rap d'existentialiste, c'est du "métarap", du rap d'au-dessus de toutes les consciences, du rap de gens dont les besoins primaires sont comblés, qui ont une certaine éducation, mais qui ressentent un ennui, et qui lui répondent par la création. La langue c'est le français courant. Et le véhicule, c'est le hip hop de leur jeunesse (Run DMC, Beastie Boys) et le hip hop commercial d'aujourd'hui.
Un rapper qui s'efforce de raconter ses émotions et de raconter le vécu de son quartier dans un langage bien codé, presque dogmatique, ne peut pas comprendre qu'un hipster s'approprie le même véhicule pour se moquer et pour prétendre. Il y a pourtant un public pour chacun. Ce qui dérange, c'est que ça fait presque trente ans que le rap s'est développé dans la culture de rue afro-américaine, où l'authenticité et la virtuosité primait, et une identité forte s'y est forgée. Sauf qu'avec le temps et l'argent, le hip hop est devenue la musique populaire.
Ce n'est donc pas surprenant qu'au Québec, terreau fort d'une tradition culturelle où le courant absurde se prolonge et se réanime à chaque occasion, on voit des artistes rapper des insignifiances, pratiquer l'auto-dérision ou faire à semblant, avec brio ou non. Ça amuse et touche un certain public "en manque de non-sens" et d'ironie, et friand d'illogismes. Le rap de clown c'est une chose aussi sérieuse que le rap de rue. C'est du rap d'existentialiste, c'est du "métarap", du rap d'au-dessus de toutes les consciences, du rap de gens dont les besoins primaires sont comblés, qui ont une certaine éducation, mais qui ressentent un ennui, et qui lui répondent par la création. La langue c'est le français courant. Et le véhicule, c'est le hip hop de leur jeunesse (Run DMC, Beastie Boys) et le hip hop commercial d'aujourd'hui.
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[Anubis] - 2008
Extrait : 430-CORPO
Cuizinier - Pour les filles Vol.3
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Extrait : Be Happy
James Deano - Le fils du commissaire
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Extrait : Otarie - Les lingettes
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Extraits et achat : La lune éclairait ton cou Traces de pieds dans la neige chez Archambault
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