À l'occasion du festival de jazz qui a cours à montréalville, je te repropose une mixette faite en août 2008. Probablement le plus jazz de mes mixes, le go go mix relate l'histoire du go go tel qu'on l'entendait dans les boîtes de nuit des quartiers afro-américains de Washington D.C.
59 minutes, 59 secondes de rythmes francs, brisés en mille morceaux et ensorcelants, parfait pour le ghettoblaster de 45". Ça commence doucement mais il faut l'écouter jusqu'à la fin, parce que ça te prend au corps puis ça mord à la fin. Je dirais même plus : attention aux congas venimeux, le jazz ça peut mordre des fois !
59 minutes, 59 secondes de rythmes francs, brisés en mille morceaux et ensorcelants, parfait pour le ghettoblaster de 45". Ça commence doucement mais il faut l'écouter jusqu'à la fin, parce que ça te prend au corps puis ça mord à la fin. Je dirais même plus : attention aux congas venimeux, le jazz ça peut mordre des fois !
* GO-GO (ne pas confondre avec la mode et la danse à go-go issue du rock'n'roll, du jazz et du swing qui a eu cours dans les années '60).
Le beat go-go, issu du funk et de breaks connus, est exploité et popularisé par le chanteur et guitariste Chuck Brown à la fin des années '70. Celui-ci est caractérisé par une vitesse steady ou lente (95 à 110bpm) et par un rythme syncopé et au pointage bien défini qui consiste en une série de croche et de double croche (croche, double croche, croche, (silence), croche, double croche, croche). Le tout est appuyé solidement par un kick et un snare, et ornementé par des percussions, notamment le conga, les timbales cubaines, et la cloche à vache manuelle. Un fort swing est présent ou non. Les rappeurs de la vieille école qui naissait s'y sont époumonnés à poumon joie. Comme les Djs, les musiciens jouaient en mixant leur pièces pour que la danse ne s'arrête pas, créant une ambiance survoltée. Le go go est un funk musclé et ensorcelant dont la mission est de faire danser et de montrer son tonus (les rappeurs prennent aussi littéralement du muscle imitant les héros de la rue, les prisonniers qui ont fait du gym) : "work your body, work your body, pump pump pump pump it up". Vers la fin des années '80, et encore aujourd'hui, les clubs ne pouvaient plus diffuser ou s'afficher go-go, à cause de la violence qui y avait lieu et qui y fut associée.
Pour votre curiosité, et vos jambes, je vous en donne ici un bon aperçu. Le tout est mixé de manière à respecter la tradition go-go. Vous reconnaîtrez sûrement des breaks maintes fois repris. N'ayez pas peur de payzer play, et ne vous soumettez pas à la tentation de tout saccager.
Le beat go-go, issu du funk et de breaks connus, est exploité et popularisé par le chanteur et guitariste Chuck Brown à la fin des années '70. Celui-ci est caractérisé par une vitesse steady ou lente (95 à 110bpm) et par un rythme syncopé et au pointage bien défini qui consiste en une série de croche et de double croche (croche, double croche, croche, (silence), croche, double croche, croche). Le tout est appuyé solidement par un kick et un snare, et ornementé par des percussions, notamment le conga, les timbales cubaines, et la cloche à vache manuelle. Un fort swing est présent ou non. Les rappeurs de la vieille école qui naissait s'y sont époumonnés à poumon joie. Comme les Djs, les musiciens jouaient en mixant leur pièces pour que la danse ne s'arrête pas, créant une ambiance survoltée. Le go go est un funk musclé et ensorcelant dont la mission est de faire danser et de montrer son tonus (les rappeurs prennent aussi littéralement du muscle imitant les héros de la rue, les prisonniers qui ont fait du gym) : "work your body, work your body, pump pump pump pump it up". Vers la fin des années '80, et encore aujourd'hui, les clubs ne pouvaient plus diffuser ou s'afficher go-go, à cause de la violence qui y avait lieu et qui y fut associée.
Pour votre curiosité, et vos jambes, je vous en donne ici un bon aperçu. Le tout est mixé de manière à respecter la tradition go-go. Vous reconnaîtrez sûrement des breaks maintes fois repris. N'ayez pas peur de payzer play, et ne vous soumettez pas à la tentation de tout saccager.
GO-GO MIX
D.C. Go-Go originale & inspirée de.
Mixé par Outaragatron
59m59s
Grover Washington Jr. - Mister Magic [1974]
Bob James - Take Me To The Mardi Gras [1977]
Chuck Brown & The Soul Searchers - Bustin' Loose [1979]
Rare Essence - Body Move [1982]
Trouble Funk - Pump Me Up [1982]
Kurtis Blow - Party Time [1983]
Little Benny & The Masters - Who Comes To Boogie [1985]
The Junkyard Band - The Word [1986]
The Real Roxanne - (Bang Zoom) Let's Go Go [1986]
Run DMC - Is It Live? [1986]
Beastie Boys - Hold It Now, Hit It [1986]
2 Live Crew feat. Trouble Funk - The Bomb Has Dropped [1986]
Heavy D & The Boyz - Mr. Big Stuff [1987]
Salt 'n' Pepa - My Mike Sounds Nice [1987]
Experience Unlimited - Da Butt [1988]
Kid 'n' Play - Rollin' With Kid 'n' Play [1989]
Huck-a-Bucks - The Bud [1993]
Northeast Groovers - Bounce To This [1994]
DJ Kool - Let Me Clear My Throat [1996]
The Bar-Kays - Holy Ghost [1978]
D.C. Go-Go originale & inspirée de.
Mixé par Outaragatron
59m59s
Grover Washington Jr. - Mister Magic [1974]
Bob James - Take Me To The Mardi Gras [1977]
Chuck Brown & The Soul Searchers - Bustin' Loose [1979]
Rare Essence - Body Move [1982]
Trouble Funk - Pump Me Up [1982]
Kurtis Blow - Party Time [1983]
Little Benny & The Masters - Who Comes To Boogie [1985]
The Junkyard Band - The Word [1986]
The Real Roxanne - (Bang Zoom) Let's Go Go [1986]
Run DMC - Is It Live? [1986]
Beastie Boys - Hold It Now, Hit It [1986]
2 Live Crew feat. Trouble Funk - The Bomb Has Dropped [1986]
Heavy D & The Boyz - Mr. Big Stuff [1987]
Salt 'n' Pepa - My Mike Sounds Nice [1987]
Experience Unlimited - Da Butt [1988]
Kid 'n' Play - Rollin' With Kid 'n' Play [1989]
Huck-a-Bucks - The Bud [1993]
Northeast Groovers - Bounce To This [1994]
DJ Kool - Let Me Clear My Throat [1996]
The Bar-Kays - Holy Ghost [1978]
Sélection de Jos F. Beaudoin
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